Grossesse après 45 ans : techniques, risques et solutions pour devenir mère tardivement
Grossesse après 45 ans : pourquoi de plus en plus de femmes deviennent mères tardivement
Introduction : un phénomène en forte hausse
Depuis plusieurs années, le nombre de grossesses tardives ne cesse d’augmenter en France et dans le monde. Entre projets professionnels, études longues et rencontres plus tardives, de nombreuses femmes choisissent aujourd’hui de devenir mères après 45 ans. Si ce choix est désormais plus accessible grâce aux progrès de la médecine, il suscite également des questions médicales et éthiques.
Pourquoi les femmes font des enfants plus tard ?
Entre 1980 et 2019, les grossesses après 40 ans ont triplé. Plusieurs raisons expliquent ce phénomène :
Carrières professionnelles plus longues
Études supérieures prolongées
Rencontres et projets familiaux plus tardifs
Accès facilité aux techniques de procréation médicalement assistée (PMA)
Pour celles qui souhaitent différer leur maternité, il est désormais possible de congeler ses ovocytes en France entre 29 et 37 ans. Cette solution permet d’augmenter ses chances d’avoir un enfant plus tard.
Les techniques médicales qui rendent possible la maternité tardive
La fécondation in vitro (FIV) avec don d’ovocytes est la méthode la plus utilisée pour les femmes ménopausées. En effet, si les ovaires cessent de produire des ovules après la ménopause, l’utérus reste capable de porter un enfant grâce à des traitements hormonaux.
Dans certains pays européens comme la Hongrie, la Pologne ou l’Autriche, il n’existe pas de limite d’âge pour recourir à la PMA. En France, la loi fixe cette limite à 45 ans pour la femme et 60 ans pour son partenaire.
Quels sont les risques d’une grossesse après 45 ans ?
Si la médecine rend ces grossesses possibles, elles présentent malgré tout des risques pour la santé de la mère et du bébé :
Hypertension artérielle
Diabète gestationnel
Prématurité
Anomalies chromosomiques (comme la trisomie 21)
Accouchements plus compliqués
Un suivi médical rapproché est donc indispensable tout au long de la grossesse pour garantir la sécurité de la mère et de l’enfant.
Grossesse tardive : quelles sont les alternatives en France ?
Pour les femmes qui n’ont pas de projet parental immédiat mais souhaitent préserver leurs chances, la congélation d’ovocytes est une option. Autorisée en France depuis la révision de la loi de bioéthique, elle se pratique dans des centres agréés.
Cette méthode ne garantit pas à 100 % la réussite d’une grossesse, mais elle augmente les chances d’avoir un enfant plus tard, lorsque les conditions personnelles et professionnelles sont réunies.
Conclusion
La grossesse après 45 ans est aujourd’hui une réalité rendue possible par les avancées médicales et l’évolution des mentalités. Mais ce choix implique des risques médicaux importants et des questionnements éthiques. Il est essentiel d’être bien informée et accompagnée médicalement pour mener à bien ce projet.
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